Joyeux Noël et Bonne année...
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Où habitez-vous ?
Question habituelle lorsque nous rencontrons un nouveau
visage.
La réponse s’impose alors d’elle-même : un n° et un
nom de rue, une ville.
Mais en vérité, où habitons-nous vraiment ?
Le cantique de Zacharie (Luc 1, 79) donne la réponse
suivante : « Une lumière s’est levée sur ceux qui habitent les
ténèbres et l’ombre de la mort » (Littéralement : ceux qui sont
assis).
Voilà le vrai cadeau de Noël : une lumière pour tous
ceux qui habitent « les ténèbres et l’ombre de la mort ». Car cette année 2016, une fois de plus, a été
une année marquée par les ténèbres et l’ombre de la mort : terrorisme,
massacres, guerres, exodes, maladies, et puis tous ces deuils qui nous
labourent en secret… Monte alors en nous une autre question : Faut-il
désespérer ?
NON, nous ne le pouvons ni ne le voulons, car pour nous,
justement pour nous qui peut-être habitons les ténèbres et l’ombre de la mort,
une lumière s’est levée, que rien n’a puissance de détruire.
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Où habites-tu ?
À chacun de répondre, pour lui-même ; mais l’Évangile
nous apprend une chose : là où Dieu lui-même vient habiter, c’est ici-bas,
sur cette terre, en nous et entre nous : « Ne cherche pas Dieu au
ciel. Tu ne l’y trouveras pas. Le ciel est devenu vide de lui. Cherche-le sur
la terre où il se tient caché et crucifié. A ta porte. » (Martin Luther,
in Gorgées d’Évangile, p. 29).
C’est cela, le miracle de Noël : Dieu vient, en
Christ, faire en nous sa demeure, pour que triomphe à jamais la lumière sur les
ténèbres.
Alors, puisse cette nouvelle année être illuminée de
cette Présence, qui peut tout bouleverser.
Puisse cette année 2017, année des 500 ans de la
Réformation, nous renouveler dans la confiance, l’espérance et l’amour.
Puisse la fraternité n’être pas seulement un mot écrit
aux frontons de nos édifices publics, mais le ressort secret de toutes nos actions.
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